Unifier un Canada divisé, l’équipe de Justin Trudeau peut-elle réussir?
Alors que Justin Trudeau multiplie les rencontres avec des politiciens fédéraux, provinciaux et même des maires de grandes villes canadiennes, comment son gouvernement peut-il rebâtir les ponts entre des régions aux préoccupations divergentes?
Une forte représentation du Parti libéral dans l’est du Canada et un bloc conservateur dans les provinces des Prairies.
Comme continuer un certain développement de l’industrie pétrolière tout en favorisant l’émergence d’une économie plus verte.
Là est le grand dilemme du gouvernement libéral minoritaire selon Geneviève Tellier, politologue à l’Université d’Ottawa :
« C’est le gros problème pour le gouvernement Trudeau, comment concilier économie et développement durable ou protection de l’environnement ? M. Trudeau y croit fermement par contre si les résultats tardent dans certains coins du pays, notamment au Québec, on dit c’est irréconciliable et donc priorité à l’environnement. À l’Ouest, on tient un discours similaire irréconciliable (avec une priorité à l’économie). » Geneviève Tellier, professeure de sciences politiques
Le premier ministre du Canada a nommé hier son cabinet, dont trois ministres qui devront bien manier l’art de la diplomatie : Chrystia Freeland, ministre des Affaires interprovinciales, Jonathan Wilkinson, ministre de l’Environnement et Pablo Rodriguez, lieutenant du gouvernement Trudeau au Québec.
Maryse Jobin a discuté de l’approche que devront adopter ces ministres avec Geneviève Tellier de l’École d’études politiques à l’Université d’Ottawa.
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